MJ, icône intemporelle

"His Airness" a plané sur le monde du basket pendant deux décennies. (Forbes)

"His Airness" a plané sur le monde du basket pendant deux décennies. (Forbes)

Dimanche 17 février, Michael Jordan a fêté ses 50 ans. Un anniversaire symbolique qui a donné l’occasion aux médias de retracer l’exceptionnelle destinée de ce champion hors du commun. Plus qu’un simple athlète, « MJ » a contribué à faire entrer le basket-ball dans une nouvelle dimension. En gagnant, au fil de son parcours, ses galons de véritable icône planétaire.

L’information n’est pas passée inaperçue. Michael Jordan vient de souffler ses 50 bougies et ce petit « événement » a été très largement relayé par le monde médiatique. Le microcosme sportif a d’ailleurs été loin d’être le seul à célébrer le demi-siècle de l’ancien basketteur. Un intérêt forcément révélateur. Celui portant sur un homme ayant eu un tel impact sur sa discipline qu’il a posé les jalons d’une légende fracassant les barrières naturellement imposées par le concept du jeu.

Comment le quidam de Brooklyn a-t-il pu se muer en une figure incontournable du monde moderne ? Du profane à l’inconditionnel de la balle orange, tout un chacun a été exposé dans son existence à ses exploits. Plus qu’un patronyme, le nom Michael Jordan est devenu une marque, un label universel. L’exposition offerte par les Jeux olympiques de Barcelone, en 1992, a permis à la « Dream Team » d’étaler sa magie à la face du monde. Un mythe a pris forme au coeur des anneaux mêlés et la popularité du basket-ball a alors explosé aux quatre coins de la planète.

Le basket sublimé

« MJ », alors au sommet de son art, va être le fer de lance de cette vague nouvelle qui va éveiller et attiser la passion de millions de gamins. Aujourd’hui, dix ans après la retaite définitive de « Sa Majesté », les images défilent encore à vive allure. Difficile d’opérer une sélection sans risquer de manquer d’exhaustivité. Michael Jordan, c’était North Carolina, une entrée retentissante dans la cour des grands, des envolées stratosphériques, 63 points lors d’une soirée de play-offs féérique face à Boston. C’était les batailles homériques face aux Detroit Pistons et aux New York Knicks, des shoots au buzzer, le temps des triomphes, le rêve olympique. La mort de son père suivie d’un premier exil loin des parquets, un come-back époustouflant marqué par trois nouveaux sacres, des lignes statistiques dont on finit par perdre le fil. C’était aussi un numéro 23 passé à la postérité, les Chicago Bulls, les campagnes publicitaires de Nike et les Air Jordan.

C’était un joueur au talent hors-norme s’étant évertué à repousser les limites dès lors qu’il pénétrait sur un parquet. Sa grâce naturelle n’avait d’égale que sa haine immodérée de la défaite. Esthète et carnassier, il était l’archétype du compétiteur ultime. Considéré comme le meilleur joueur de tous les temps, il a laissé un legs perpétuel et restera pour beaucoup inégalable. Michael Jordan, c’était l’histoire d’un homme qui avait un jour décidé de prendre son envol pour finalement ne jamais vraiment atterrir…

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