LA, back in the game

Les Sparks ont retrouvé le sourire cette saison. ( Juan Ocampo, NBAE via Getty Images)
Les Sparks ont retrouvé le sourire cette saison. (Juan Ocampo, NBAE via Getty Images)

Les Sparks sont de retour aux affaires. Après deux saisons moroses conclues sur des bilans décevants et une absence de play-offs l’an dernier, Los Angeles réalise un début d’exercice 2012 des plus convaincants. Emmenée par une Candace Parker débarrassée de ses problèmes physiques et retrouvant toutes ses sensations, la franchise californienne semble être la seule équipe capable d’opposer une résistance sérieuse au Minnesota Lynx dans la Conférence Ouest.

Los Angeles fait de nouveau des étincelles ! Depuis la finale de conférence perdue face à Phoenix en 2009, les Sparks avaient en effet disparu des radars. Les absences prolongées de Candace Parker et un effectif en fin de cycle ont eu raison, deux années durant, des ambitions d’une franchise incontournable du championnat WNBA, sacrée à deux reprises au tournant du nouveau millénaire (2001, 2002). Attendue au tournant cette saison, les Californiennes dévoilent, sortie après sortie, un potentiel particulièrement intéressant. Et si Minnesota continue d’apposer une domination sans partage à l’Ouest, les joueuses désormais dirigées par Carol Ross, affichant un bilan de 9 victoires pour 3 revers, semblent être les seules en mesure de contrecarrer les desseins aux accents despotiques des championnes en titre.

Quand Parker va…

La principale raison de cette petite résurrection angelina réside dans le retour au premier plan de Candace Parker. Rookie de l’année et MVP lors de son arrivée dans la Ligue en 2008, le phénomène a par la suite enchaîné sur trois saisons tronquées par une maternité et des blessures récurrentes à l’épaule gauche. Conséquence, les Sparks, vieillissantes, ont enchaîné les exercices en demi-teinte, balayées par le Seattle Storm au premier tour des séries en 2010 avant de manquer les play-offs l’été dernier.

Aujourd’hui, Parker a recouvré 100% de ses capacités et le retour de son fer de lance est loin d’être étranger aux performances actuelles de l’équipe. Joueuse complètement dominante, l’intérieure de 26 ans, régulièrement comparée à LeBron James pour sa polyvalence et sa capacité à exceller dans tous les secteurs de jeu, enchaîne les prestations dignes d’une MVP en puissance. Le 13 juin, la sœur d’Anthony, l’arrière des Cleveland Cavaliers, écœure à elle seule le Connecticut Sun, leader à l’Est, sur ses terres, en postant une fiche de 33 points, 16 rebonds, 8 passes et 5 contres. Elle remet le couvert dans la nuit de mercredi à jeudi en enquillant 33 unités assorties de 8 rebonds et 9 contres face au Tulsa Shock (95-79) pour aider les Sparks à rester invaincues dans leur antre du Staples Center (6-0). Deux matches références prouvant que Candace Parker a bien retrouvé son meilleur niveau. Et une donnée permettant à LA de se projeter loin, sachant que, derrière sa superstar, la franchise possède un réservoir de talents capable de forcer la décision face à n’importe quel adversaire.

La comète Ogwumike

En passant à côté de son sujet l’an passé, Los Angeles n’a pas tout perdu. Bien au contraire, même. Malgré une probabilité dérisoire d’obtenir le premier choix de draft (10,4%), les Sparks ont décroché le gros lot. Et gagner l’immense privilège d’enrôler Nneka Ogwumike, la numéro un incontournable de cette cuvée 2012. A l’instar de Maya Moore la saison dernière, le joyau de Stanford (21 ans) s’est immédiatement adapté aux joutes du haut niveau et endosse déjà le costume d’impact player en puissance (15,5 points à 60,2% aux tirs, 6,7 rebonds en moyenne). Avec Ogwumike, Parker et une Jantel Lavender – 5ème choix de draft en 2011 – qui prend du poids dans la rotation, la raquette californienne n’est pas loin d’être ce qui ce fait de mieux outre-Atlantique.

La direction angelina a, en outre, opéré des choix judicieux dans le désir de renouveler son effectif. L’arrivée de la revancharde Alana Beard ou la décision de confier les clés du jeu à Kristi Toliver en sont de parfaits exemples. En hibernation depuis deux ans, les Californiennes sont en train de proposer un réveil spectaculaire. Leurs adversaires, au premier desquels le Lynx, sont prévenus. LA est bel et bien back in the game

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